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Les logis Delta Sud

admin / Delta 7, Initiatives sociales /
Les logis Delta Sud

logis delta sudLe quotidien Le Républicain Lorrain l’explique dans son numéro du 24 octobre 1979 :

 » Lorsqu’un accident grave du travail de la route ou du sport survient, le blessé est directement transporté vers l’unité hospitalière la plus proche. Le développement prodigieux de la technologie (notamment de l’automobile) a accru le nombre de victimes d’accidents. Les progrès de la médecine ont augmenté leurs chances de survie et amélioré la qualité de leur réadaptation fonctionnelle. Des structures ont été mises en place pour éviter de transformer les accidentés en inactifs à vie. (…) Vivre en hébergement collectif prolongé n’est pas toujours une solution idéale. Des problèmes psychologiques peuvent s’y poser en cours de traitement : l’inadaptation à la vie communautaire peut retarder le processus de réadaptation fonctionnelle ou professionnelle, donc freiner la réinsertion sociale d’un accidenté devenu handicapé physique La sortie de l’établissement est parfois redoutée par le handicapé, à cause du contraste violent entre un hébergement collectif mais protégé et un milieu individualisé qui peut être perçu comme hostile « . 

En 1979, en France, 175 000 personnes handicapées physiques ont moins de 18 ans. 


La réponse

L’équipe créative de Delta 7 a conçu un sas, un habitat spécialement équipé, rassurant, offrant une période de  » ressaisissement  » ; un  » Logis Renouveau  » (qui s’appellera  » Logis Delta Sud  » en Provence), dans un appartement comme un autre, situé au cœur de la ville, soit en rez-de-chaussée soit en étage avec ascenseur large, spécialement aménagé pour faciliter les déplacements en fauteuil roulant. On y vit en petit groupe pour susciter des encouragements mutuels, mais où on se sent déjà vraiment indépendant. Il est à proximité du centre de rééducation fonctionnelle, des commerces, des loisirs, des activités du quartier.

La réponse

L’équipe créative de Delta 7 a conçu un sas, un habitat spécialement équipé, rassurant, offrant une période de  » ressaisissement  » ; un  » Logis Renouveau  » (qui s’appellera  » Logis Delta Sud  » en Provence), dans un appartement comme un autre, situé au cœur de la ville, soit en rez-de-chaussée soit en étage avec ascenseur large, spécialement aménagé pour faciliter les déplacements en fauteuil roulant. On y vit en petit groupe pour susciter des encouragements mutuels, mais où on se sent déjà vraiment indépendant. Il est à proximité du centre de rééducation fonctionnelle, des commerces, des loisirs, des activités du quartier.
Le but de Delta 7 est de permettre la réinsertion sociale d’une personne accidentée grâce à : 
- la conception et l’exécution d’équipements spéciaux dans un appartement classique ;
- l’implantation du projet au cœur d’un quartier ou d’une ville ;
- la présence d’une infirmière qui facilite, par une écoute et une aide compréhensives, l’apprivoisement psychologique et pratique de la vie en fauteuil roulant.

L’action

Le journal Le Monde l’explique dans un article du 10 août 1982 : 
 » Deux appartements d’accueil pour handicapés ouverts à La Seyne (Var) « .
L’association Delta 7, qui se veut  » laboratoire européen d’innovations sociales « , vient d’ouvrir à La Seyne-sur-Mer (Var) deux appartements d’accueil pour handicapés moteurs. Ils sont situés au sixième et au septième étages d’un immeuble de moyen standing proche des commerces, faisant ainsi la preuve que si les appartements nécessitent des aménagements spécifiques (largeur des portes, taille du mobilier, rampes d’accès sur les balcons, etc.), la hauteur n’entre pas en ligne de compte.

La particularité de ces deux logis Delta Sud, dont le premier a été ouvert en avril et le second le 1er août (1982), est d’accueillir les personnes handicapées moteurs à la suite d’accidents du travail ou de la route, en vue de favoriser leur retour à une vie autonome.

Pendant cette étape de transition ne pouvant excéder six mois, ces personnes – qui sont en mesure d’accomplir seules la plupart des tâches quotidiennes – bénéficient de l’aide d’une infirmière cadre qui est responsable du logis. Elle intervient dans les démarches administratives, sociales, et le suivi médical et psychologique des locataires. Ces appartements d’accueil sont partagés par trois personnes, versant chacune un loyer mensuel de 500 francs.